Moi, Burkina Fâché, non-candidat aux élections couplées de cette année, vous présente à travers ce manifeste, ma vision pour le Burkina-Faso si je suis élu. Je battrai campagne sur ce manifeste, et vous pourrez, en fin de mandat me juger sur les acquis. Vous pourrez alors me reconduire si je me présente, ou essayer quelqu’un d’autre si vous n’êtes pas satisfait des résultats. Ce manifeste d’a pas la prétention de détenir la vérité. Au contraire, il a la prétention d’ouvrir le débat avec vous, mes concitoyens pour qu’ensemble nous arrivions à une solution qui sorte notre pays de son sous-développement.
Aujourd’hui, je me propose de m’entretenir avec vous de l’agriculture et de l’élevage.
Bonne lecture.
Introduction
Apres 50 ans d’investissements dans l’agriculture vivrière, le Burkina Faso n’a toujours pas atteint l’auto-suffisante alimentaire. En effet le pays reste soumis aux aléas climatiques et a la faible production des exploitations familiales. La modernisation des ses exploitations piétine, incitant a un perpétuel recommencement des subventions. Le contexte mondial actuel est caractérisé par une croissance rapide de la population mondiale. Cette croissance a provoque une grimpée fulgurante des prix des denrées alimentaires du fait de leur insuffisance. Pour répondre a ce manque de plus en croissant de nourriture des multinationales étrangères se sont accapare de vastes domaines terriens dans les pays d’Afrique australe et de l’Est aux fins de produire à manger pour leur pays d’origine. Si nous n’y prenons garde, nos sols seront utilise pour nourrir des nations entières sur d’autres continents pendant que nos citoyens meurent de faim. Il ne serait pas difficile pour ces nouvelles puissance d’assurer la sécurité de leur domaine sur notre continent, vu leur puissance militaire.
Dans un tel contexte, notre politique, pour la durée du mandat à venir, consistera à faire émerger une classe d’investisseur nationaux dans le domaine de l’agriculture, afin d’assurer la sécurité alimentaire de notre peuple. Il s’agit la d’une option stratégique pour l’avenir de notre peuple.
Etat des lieux
Koro, quand on parle d’agriculture au Faso, pour parler comme chez nous, mon cœur se lève ! Oui Koro j’enrage parce que c’est le domaine du faux ! Trois raisons :
- L’inaccessibilité des terres : il n’y a pas de terre ! ou en tous cas, il est impossible d’en avoir ! Je tiens les reformes agraire arbitraire pour responsable. Seule l’offre et la demande peuvent raisonnablement fixer la valeur des terres agricoles. Les prix arbitraires fixés par l’Etat ont mis les terres hors de la portée des investisseurs.
- L’absence d’effort pour ouvrir les marchés aux producteurs burkinabé : au Kenya ils produisent des roses pour l’Europe. En Libye ils consomment du bœuf venu d’Irlande. Au Sénégal, le bélier vous coute aisément 300 000 /400 000 a la fête du mouton ! Tous ces marchés demeurent fermés à nos producteurs et on nous laisse rentrer des culs de dinde venus du Brésil ! Apres on va détruire des poussins venu du Ghana voisin ! On va acheter les vieux stocks de sécurité de riz du Vietnam et du Pakistan !
- L’accent est mis sur l’agriculture vivrière ! Comme tu dis Koro, le paysan ! Ils sont pourtant 80% de la population de ce pays ; et nous avons toujours faim ! C’est l’eternel recommencement depuis 1960 ! Gouvernement après gouvernement, président après président, premier ministre après premier ministre, personne n’a jamais eu le courage d’arrêter l’hémorragie ! Le monde paysan n’a pas change en 50 ans ! Il ne changera pas tant qu’il restera analphabète ! Pour assurer la sécurité alimentaire de ce pays, il est grand temps de favoriser l’émergence d’un nouveau type de travailleur de la terre : l’agriculteur moderne !
Solutions
Koro, voici ci-haut mes principaux griefs quant à l’agriculture dans notre pays. Comme à mon habitude, je voudrais maintenant apporte aussi mes 2 sous de contribution en termes de solutions :
- Accessibilité des terres : Le MAH doit créer un département pour aider les investisseurs à se procurer des terres : locations, dons et achats doivent être considéré. Une quantité minimum entre 20-30 hectares. L’avantage d’un tel département est clair. L’investisseur sait à qui s’adresser pour trouver des terres au lieu de s’engager dans des démarches qui peuvent prendre jusqu’à 5 ans sans résultats positifs ! L’Access à la terre a mon avis est la difficulté qui décourage plus d’une personne à entrer dans le domaine de l’agriculture. Si le problème peut être levé de cette façon, l’investissement dans le domaine s’accroitra très rapidement.
- Le marché : Le MAH doit créer un département pour travailler sur l’ouverture des marchés externe. Etre un point de référence sur les règles, et les modalités pour les producteurs. Sur le plan interne, créer des bourses du bétail et des céréales ou producteur et vendeur pourront se retrouver chaque semaine (sinon tous les jours) pour vendre et acheter. Une commission est prélevée sur les ventes et les achats pour le fonctionnement de la bours. Les bénéfices d’une telle bourse sont énormes. Désormais chacun sais ou vendre et acheter et le marchés fixe les prix. Un peu d’informatisation permettra au commerçant de bétails à Ouahigouya d’acheter des vaches à Gaoua sans la moindre inquiétude, gagnant de faits des jours entiers de voyage et de recherche.
- La transformation : L’Etat peut avec le secteur privé créer une (plusieurs) usine générique de transformation de produits. Par exemple, le spéculateur de mangue doit pouvoir arriver à l’usine avec sa recette, ses mangues et en ressortir avec un produit fabriqué à sa spécification, dument mis en bouteille ou en boite prêt à être vendu. Le spéculateur d’igname ou de tomate ou de ‘bissap’ devrait pouvoir faire de même ! Bien sûr, le service est facturé à chacun ! Les bénéfices d’une telle usine sont énormes ! La mise sur le marche de produits transformes est accélérer. Le producteur n’a plus peur de produire parce qu’il peut transformer. Le spéculateur n’a plus besoin de mobiliser de grands moyens pour réussir la transformation de ses produits. De plus, l’usine lui enlève tous les soucis relatifs à la chaine de transformation : préservation, pasteurisation, embouteillage, etc … Il consacre tout son temps à sa recette et au marketing de son produit !
- Le problème de l’eau : Il ne suffit pas de mettre une agriculture moderne en place. Sans une maitrise de l’eau, il sera impossible d’assurer une sécurité alimentaire à notre pays. Une solution comme le projet « saaga », quoique intéressante nous a démontré ses limites : aucune garanti de résultat et aucune garantit dans l’espace non plus ! Ainsi donc, l’argent du contribuable burkinabé a contribue a cause des inondations au Mali. Si cela continue, nos relations de bon voisinage en prendront un coup ! La question est difficile ! Cependant j’ai deux solutions que je muri depuis assez longtemps ! Elles couteront assez chère toute les deux mais assurerons en permanence un accès a l’eau.
a- Les eaux souterraines : Beaucoup d’Etude l’ont montré ; la dernière en date. L’Afrique a suffisamment d’eau souterraine pour soutenir son agriculture ! En temps que pays sahéliens, nous devrions être a l’avant-garde de ses recherches afin de permettre une exploitation au plus vite de cette ressource.
b- La désaliénation : affréter de long trains pour charrier 24h/24 de l’eau de mer depuis la cote jusque dans nos stations de désaliénation. L’eau douce est ensuite redistribuer à travers un ensemble complexe de canaux creusé pour la cause. Quant on est a plus de 600 mètres au dessus du niveau 0, la tache est beaucoup plus compliquer d’où l’utilisation des trains.
Financement
– Les 2 nouveaux départements suggérés au MAH devraient être neutre en termes de financements à leur allouer. En effet, nous suggérons la réallocation de fonctionnaires de ce ministère et aussi la suppression de certains département qui on peine a prouver leur utilité. De plus, nous suggérons le payement d’un montant non commercial pour accéder aux services des terres arables disponibles. Cette somme permettra le paiement des frais qu’occasionne la recherche des ses terres disponibles sur le terrain.
Pour les bourses du bétail, les commissions devraient ici aussi couvrir les frais de fonctionnement. Notons aussi que l’existence même de la bourse facilitera l’introduction et la collecte de taxe sur le secteur qui jusqu’à présent relève presque du secteur informelle.
– Pour l’usine de transformation agro-alimentaire, nous suggérons un partenariat public/prive. Une étude complémentaire est nécessaire pour déterminer les couts exacts d’une telle entreprise. Lorsque cela est fait, l’Etat prendra un pourcentage –disons 30% – et les reste est alors divise en part égales et vendu au public burkinabé. Les 30% de l’Etat devront venir du Fond D’investissement du Burkina (FIB) – dont parlerons dans d’autre chapitre de se manifeste -. Le FIB est un fond que nous mettrons en place pour faire des investissements stratégiques au nom de l’Etat au Burkina et dans le monde. La Chine, l’Inde et même la France disposent de fond similaire.
– La question de l’eau est la plus difficile et la plus couteuse. Des études seront entreprises entièrement sur financement de l’Etat pour trouver la solution la mieux adaptée. Nous espérons que les économies que nous réaliserons dans d’autres secteurs de la vie publique permettront de financer ce domaine sans avoir besoin de lever de nouvelles taxes.
Conclusion:
La majeure partie des suggestions de ce chapitre sont neutres en terme de financement, en se sens que aucunes nouvelles taxes n’est nécessaire a leur mise en œuvre. Nous recommandons plutôt leur financement sur la base de réallocations budgétaires et d’économies réalisées notamment en réduisant le train de vie de l’Etat, du parlement et les effectifs de la fonction publique.
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Burkina Fâché
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Salut burkina fache, j adhere a tes idees et j ai essaye de te contacter, voila mon contact
Salut,
Le meilleur moyen c’est de laisser un message sur mon blog.
Si il est privee je ne le plublierai pas on je retirerai les passages privees avant.