Manifeste d’un non-candidat aux élections : De l’éducation.

Moi, Burkina Fâché, non-candidat aux élections couplées de cette année, vous présente à travers ce manifeste, ma vision pour le Burkina-Faso si je suis élu. Je battrai campagne sur ce manifeste, et vous pourrez, en fin de mandat me juger sur les acquis. Vous pourrez alors me reconduire si je me présente, ou essayer quelqu’un d’autre si vous n’êtes pas satisfait des résultats. Ce manifeste n’a pas la prétention de détenir la vérité. Au contraire, il a la prétention d’ouvrir le débat avec vous, mes concitoyens pour qu’ensemble nous arrivions à une solution qui sorte notre pays de son sous-développement.

Aujourd’hui, je me propose de m’entretenir avec vous de l’éducation.

Bonne lecture.

Introduction

L’éducation est pour tous les peuples, le moyen de s’assumer et de s’assurer un avenir. En Europe et en Amérique, l’école classique est entrain d’être repensée afin de l’adapter aux exigences du monde actuel. L’accent est désormais mis sur la créativité et l’inventivité plutôt que l’habilité à assimiler et à recracher des cours préparés par les enseignants. Notre pays ne peut pas demeurer en reste de ce mouvement. Des reformes s’imposent.

État des lieux

Enseignement Primaire : Des progrès ont été fait, mais nous sommes toujours très loin des 100% de scolarisation au primaire.

De plus, il semble y avoir une baisse générale du niveau.

Enseignement Secondaire : L’enseignement secondaire constitue toujours un goulot d’étranglement du système. Les effectifs sont pléthoriques et l’enseignement toujours basée sur la mémorisation presque sans compréhension de pages de texte écrit depuis des années par les enseignants. L’enseignement non-classique est inexistant. Pour une population jeune comme celle du Faso les établissements d’enseignement technique peuvent se compter sur le bout des doigts.

Enseignement Universitaires : De sérieuses difficultés. La politisation du milieu estudiantin, le surpeuplement, l’absence de moyen ont fini de tuer l’université publique burkinabé. L’année académique n’est plus vraiment reconnaissable. Les Masters sont sans relation avec ce que les employeurs désirent et la plupart des troisièmes cycles doivent toujours se faire à l’étranger.

Solutions

  • l’école est obligatoire et gratuite jusqu’à l’âge de 16 ans. A cet âge normalement, on a fini la classe de troisième. Ceci permettra d’assurer un taux de scolarisation presque à 100%. Les parents sont responsables de la scolarisation de leurs enfants, et pour tout enfant pris en violation de la loi, les parents auront à répondre. Les sanctions aux contrevenants iront des simples amendes à la prison ferme.
  • La limitation des effectifs par classe pour un meilleur encadrement.
  • L’introduction d’une loi qui impose la création d’un lieu d’enseignement –primaire – pour tout lieu de culte. En effet, si vous parcourez notre pays, vous verrez que de façon bénévole, les populations travaillent ensemble pour s’offrir des lieux de cultes : mosquée, temples, église. La loi aura pour objectif de les inciter à faire de même pour l’école : que celui qui construit une église, un temple ou une mosquée construise aussi une école ou permette que l’édifice serve aussi d’école !
  • Accroître le nombre de lycée a au moins un pour chaque quatre école primaire.
  • Accroître nombre de lycée professionnel et technique à au moins un pour chaque 4 école primaire.
  • Accroître le nombre des universités à au moins une par région.
  • Développer la coopération avec des pays comme l’Inde et la Chine pour nous procurer un nombre suffisant d’enseignant qui développeront notre troisième cycle.
  • Dépolitiser l’université en supprimant tous les syndicats estudiantins pour les remplacer par un seul. Nous reconnaissons que les étudiants ont des intérêts à défendre. Aussi, le droit de manifester leur sera reconnu. Compte tenu du fait qu’ils ne sont pas des salariés, le droit de grève ne peut être reconnu sur les campus.
  • La suppression de la bourse du premier cycle universitaire. Elle sera remplacée par un prêt similaire au FONER à tous les étudiants qui le désirent.
  • L’intégration de toutes les écoles professionnelles (ENAREF, ENEP, SANTE, etc..) dans le système éducatif normal du même niveau. Ainsi les enfants pourront se former comme plombier, électricien, technicien de PTT sans avoir de relation direct avec l’ONEA, la SONABEL ou l’ONATEL. Les autres formations non-techniques deviendront des formations du niveau Master, certificat ou même licence selon le cas : plus d’enseignants ENEP du niveau BEPC. Plutôt des enseignants avec un Master en éducation primaire.

Financement

Sur budget de l’État. L’éducation est de ses domaines ou on ne peut qu’investir. Il y aura un besoin d’enseignant, de classe, de rachats des privées qui sont dans l’éducation. Je n’exclus pas la levée d’un impôt spéciale pour financer la transformation de l’éducation. Empruntons donc au révolutionnaire et nommons donc la taxe Effort Publique d Investissement dans l’Éducation : EPI(E) ! Elle sera applicable a tous les citoyens qui ne exercent une profession : fonctionnaires, commerçants, travailleurs du prive, etc..

Conclusion :

Mon programme fait état des reformes de forme à effectuer. Il y a aussi les reformes du fond tel que l’amélioration du contenu des programmes, de la pédagogie, etc à effectuer. Elles sont moins coûteuses. L’éducation de notre jeunesse est la seule façon de nous assurer un avenir radieux. En matière d’éducation, il est difficile d’équilibrer le budget puisqu’il ne comporte que des dépenses et pas vraiment d’entrée : c’est pourtant le sacrifice que chaque nation développée de notre monde a du consentir !

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Burkina Fâché
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