Je suis un citoyen burkinabé.
Comme cela se voit, je suis assez passionné par les questions de développent. Celles-ci très souvent, sinon toujours passent par la politique. Mon objectif à travers la création de ce blog est de pouvoir discuter sans censure aucune des problèmes qui minent notre pays et aussi de suggérer des solutions. Ceci est très important, parce qu’il n’est pas rare de lire au sujet du Burkina Faso en tout cas, des critiques et des mises en garde, sans que les auteurs ne suggèrent aucune solution.
Pour ce qui est des ma personne, je préfère ne pas dire beaucoup.
Politiquement, je ne me réclame d’aucun bord. Je pense que les problèmes de l’Afrique et du Burkina Faso en particulier dépassent bien les clivages classiques socialistes/capitalistes, libéraux/conservateurs. A mon avis , il nous faut un peu de tous pour concocter une solution qui marche pour nous.
Je ne me réclame pas non plus d’un parti politique quelconque. Je pense que le pays a beaucoup trop de parti politique. Est ce un signe qu’il y a tant de divergence dans la façon dont nous devons faire avance notre pays ? Ou plutôt est ce tout simplement parce que chacun veut être son ‘petit roi’ chez lui ! J’ambitionne un jour de faire de la politique de façon plus active. Il y a à mon avis beaucoup que je puisse apporter a mon pays. Mais mon souhait le plus cher est peut-être de réussir à ouvrir le dialogue entre la centaine de partis politiques que compte notre cher Faso afin que des fusions puissent se faire.
Bonne lecture !
Triste et très triste pour l’Université de Ouagadougou. Nos dirigeants actuels oublient qu’ils ont entrain de former des rebelles qui vont tous cassés et brulés ce qu’ils ont amasés, construits, banqués,… pour leurs réjetons. Sans blague ni prophétie, ce qui est arrivé en RCI sera mieux qu’au Burkina dans les années à venir.
Regardez ces milliers de jeunes, sans une vraie formation. Ils vont se contenter que des petits emplois : enseignement, santé. Du coup tous ces secteurs plongent dans la médiocrité.
Pendant ce temps, les enfants des gourous gouvernent, decident et les autres exécutent, car eux ont fréquentés les vraies universités et grandes écoles. A diplôme égal même avec un comité de recrutement très impartial, un étudiant sorti des universités publiques du Burkina ne peut concurencer celui qui a fait ses études ailleurs dans un offre d’emploi.
Le peuple (99% des burkinabés) sont condamnés à pourir dans la pauvrété, l’analphabétisme réel ( ce n’est pas parque je sais lire mais …). Toutes les terres ( agricoles comme habitations) sont actuellement dans les mains de moins de 1% de la population. Et ils vont spéculer. Actuellement une parcelle à 8 millions dans les quartiers très periphériques de Ouaga. Ils sont condamnés soient à rester dans la location des micro-maisons( 1chbre- salon coute 25000/mois à ouaga) ou à contracter des prêts dans des banques pour s’offrir un lopin de terrain. En esperant construire 20 toles et logés sa famille de plus de 10 personnes. Les banques encore c’est eux.
Norbert Zongo disait : il n y a pas d’avenir dans un pays qui n’a pas d’avenir. Que tous, main dans la main, nous unisons pour dire non et maintenant. Le changement c’est maintenant. Sinon nous aurons que nos yeux pour pleurer.
Déjà Avril 2011 n’était qu’un signe précurseur.
Je suis à l’extérieur (France). J’échange avec des africains de diverses nationalités. Ne demander pas ce qui est arrivé à des milliers de bonze des regimes autocratiques en RCI, RDC,….
Ensemble nous vaincrons.
C’est très instructif comme article, merci beaucoup 😉