Ainsi va le dicton ! L’obstination du gouvernement sur les reformes politiques me fait penser à ce dicton. En effet, nous savons tous que les seuls objectifs de ces reformes étaient :
– Tripoter l’article 37,
– Le cas échéant, introduire des amnisties pour assurer une retraite dorée a l’enfant terrible de Zignaré.
Soit ! Depuis les travaux du CCRP, il apparaît que seul le cas échéant est faible : Pas de consensus sur l’article 37 !
Vu ce que cela coûte,
Vu la famine qui s’annonce,
L’on est en droit de se demander pourquoi l’argent du contribuable est toujours dilapidé pour tenir des assises régionales, puis nationales.
Ne peut on pas face à la conjecture trouver une voie alterne qui abrège ces tergiversations et nous économise de l’argent ?
De mon point de vue, étant donné que la composition des délégations est la même aussi bien au niveau du CCRP, des régionales et de la nationale, il n’est pas étonnant que les conclusions soient plus ou moins les mêmes ! La messe est donc déjà dite ! Pourquoi alors avec un projet que nous savons tous vouer à l’échec ?
Pourquoi substituer des comités aux institutions de la république ? Est-ce la un aveu du manque de légitimité que ces même institution (Assemblée Nationale, municipale, présidence) ont ?
Si tel est le cas, la solution ne se trouve pas en des assises nationales. La solution serait plutôt la dissolution des ces institutions et l’organisation d’élections libres et transparentes afin de restaurer au peuple sa voix !
Si par contre vous penser avoir la légitimité nécessaire, alors gouvernez sur la base des institutions de la république. C’est bien pour ça que nous (ne) les élisons (pas) ! Le peuple du Burkina-Faso aura bien sûr le dernier mot, comme les peuples de Tunisie, d’Egypte, de Libye et d’ailleurs !